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Article d'Investment Executive - Les BCP volent la vedette cette saison

ONE Financial fait figure d'innovateur dans un article d'Investment Executive - « Les BCP volent la vedette cette saison ». Un extrait de l'article :

« À titre d'exemple de son esprit innovateur, ONE Financial Corp. permet aux investisseurs d'effectuer des transferts entre les 10 billets de sa famille de produits qui se compose de nombreuses catégories de placement - notamment l'or, l'énergie, le revenu de dividendes, les fiducies de revenu, les placements en Asie et les placements dans d'autres régions - tout en garantissant le capital initial. Ces billets sortent également de l'ordinaire puisqu'ils permettent au détenteur » d'immobiliser « les gains sur une base quotidienne, ce qui garantit que la valeur la plus élevée réalisée en tout temps au cours de la période de placement sera versée à l'échéance. De plus, les billets sont structurés de manière à procurer un potentiel de croissance amélioré en appliquant une stratégie d'effet de levier qui donne une exposition pouvant atteindre 200 % des actifs investis. »

Les BCP volent la vedette cette saison

Une traduction de l'article PPNs Are Hot This Season d'Investment Executive, le 16 février 2006 (disponible en anglais seulement)

Les billets à capital protégé envahissent le marché alors qu'une multitude de sociétés émettrices se font concurrence pour attirer l'attention des conseillers et de leurs clients durant la période fébrile de la saison des REÉR.

Alors que le marché des fonds communs de placement n'a pas beaucoup innové cette année, les spécialistes de la mise en marché des BCP ont été fort occupés à faire la promotion de leurs produits. La garantie du capital initial investi - à condition que l'investisseur conserve le produit jusqu'à l'échéance - s'applique à tous les BCP. Mais cette sécurité est désormais accordée à une gamme croissante de placements, y compris les indices boursiers, les paniers d'actions sélectionnées sur une base individuelle, les fonds communs de placement, les matières premières et les contrats à terme gérés.

Dans certains cas, un effet de levier est utilisé. Dans d'autres, la garantie ne se limite pas au capital initial : elle immobilise aussi les gains réalisés durant la période de placement d'un billet, quelle que soit la valeur du billet à la suite d'un point maximum.

« Cette catégorie est en plein essor au Canada, et la concurrence se fait de plus en plus forte », affirme Dan Richards, président de la société torontoise Strategic Imperatives Ltd. « Les investisseurs sont en état de choc depuis l'implosion des titres technologiques. Ils veulent être certains qu'ils ne perdront pas d'argent, et ils sont prêts à renoncer à une partie de la croissance pour obtenir une protection en cas de repli. »

Essentiellement, les BCP garantissent le montant investi tout en liant les rendements à un placement sous-jacent. Le coût de cette garantie, ou assurance, entraîne des frais supplémentaires qui peuvent retrancher quelques points de pourcentage des rendements que les investisseurs obtiendraient en investissant normalement dans les actifs représentés par le billet. Si les billets sont détenus jusqu'à l'échéance - généralement de cinq à onze ans - l'investisseur obtient le remboursement intégral de son placement initial. Si la valeur de l'actif sous-jacent augmente, les investisseurs tirent profit de la hausse. Les seuils de placement minimums de 2 000 $ à 5 000 $ des billets ont permis aux investisseurs particuliers d'accéder à des catégories d'actif non traditionnelles comme les fonds de couverture et les contrats à terme gérés.

Les données les plus récentes fournies par Investor Economics Inc. de Toronto révèlent qu'il y a 47 émetteurs et 300 billets sur un marché qui totalise 5,3 milliards de dollars. Mais ces chiffres datent de plus d'un an (un nouveau rapport devrait être publié sous peu). Certains observateurs estiment que le marché a doublé au cours de la dernière année pour s'établir à 10 milliards de dollars, et qu'il ne serait pas étonnant de le voir atteindre 100 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Pour mettre ces données en perspective, l'Institut des fonds d'investissement du Canada évalue les actifs des fonds d'investissement à 570 milliards de dollars.

« Ce produit [BCP] est devenu un incontournable et chaque institution financière se lance sur ce marché », affirme Earl Bederman, président d'Investor Economics. « Compte tenu de la démographie et du nombre croissant de personnes qui prennent leur retraite, de plus en plus de ménages ont atteint une étape où la protection du capital est importante. De plus, dans un contexte de faibles taux d'intérêt, les gens qui investissent en vue de la retraite recherchent un certain potentiel de croissance. À notre avis, les billets liés ne représentent pas une tendance temporaire : nous croyons qu'ils se sont taillé une place permanente sur le marché.

De nombreuses sociétés participent au marché des BCP, notamment les sociétés de fonds traditionnels, de même que les sociétés de fonds de couverture et les spécialistes de produits structurés. En règle générale, ces sociétés s'associent à une banque à charte canadienne, un organisme gouvernemental ou une grande banque internationale qui garantit le billet. La force et la solvabilité du garant sont d'une importance primordiale puisque la garantie est « l'élément central du produit », déclare Robert Bourgeois, directeur principal de Tricycle Asset Management Corp., un des pionniers de l'industrie des BCP.

« La concurrence donne lieu à l'innovation et à la créativité. Mais le produit devient de plus en plus complexe, et il comporte tellement de variations que le conseiller moyen n'est plus en mesure de toutes les connaître, « déclare Dan Hallett, président de la société Dan Hallett & Associates Inc. de Windsor.

À titre d'exemple de cet esprit innovateur, ONE Financial Corp. permet aux investisseurs d'effectuer des transferts entre les 10 billets de sa famille de produits, qui est composée de nombreuses catégories de placement - notamment l'or, l'énergie, le revenu de dividendes, les fiducies de revenu, les placements en Asie et les placements dans d'autres régions - tout en garantissant le capital initial. Ces billets sortent également de l'ordinaire puisqu'ils permettent au détenteur « d'immobiliser « les gains sur une base quotidienne, ce qui garantit que la valeur la plus élevée réalisée en tout temps au cours de la période de placement sera versée à l'échéance. De plus, les billets sont structurés de manière à procurer un potentiel de croissance amélioré en appliquant une stratégie d'effet de levier qui donne une exposition pouvant atteindre 200 % des actifs investis.

Les billets sont garantis par la division canadienne de BNP Paribas SA, qui a son siège social en France et qui est une des plus grandes institutions bancaires du monde. La banque procure aussi un marché secondaire pour les billets avant l'échéance, une particularité que ne proposent pas tous les billets.

« Les gens souhaitent investir dans certaines catégories d'actif axées sur la croissance, mais ils ne veulent pas risquer de perdre leurs économies », affirme Brett Rathbone, vice-président principal du marketing chez ONE Financial. « Grâce à l'effet de levier, les billets peuvent offrir une exposition améliorée aux actifs sous-jacents tout en bénéficiant d'une protection en cas de repli en raison de la garantie. »

Sentry Select Société financière et la Banque de Montréal ont fait équipe pour lancer des billets liés au rendement du Fonds de revenu canadien Sentry Select et un portefeuille obligataire théorique. Les billets versent une distribution mensuelle égale à 75 % du revenu du portefeuille, et 25 % des gains sont réinvestis. Selon le billet choisi par les investisseurs, les versements seront traités comme un remboursement de capital ou un revenu d'intérêts.

« Un fonds commun de placement canadien régulier ne bénéficie pas de la présence d'un garant coté AAA qui assure le remboursement du capital à l'échéance », affirme Sandy McIntyre, gestionnaire du Fonds de revenu canadien Sentry Select et vice-président de Sentry Select. « La structure du billet représente une manière intéressante de gérer le risque du portefeuille. »

D'après ses évaluations, les billets à neuf ans vont initialement verser un rendement mensuel de quelque 5,7 %, compte tenu du rendement actuel du fonds de fiducie de revenu sous-jacent. Mais il ajoute que le rendement n'est pas fixe. Les billets sont assortis de frais d'acquisition reportés durant les trois premières années, et BMO offre une liquidité quotidienne aux investisseurs qui souhaitent faire racheter leur placement durant cette période.

« Les investisseurs canadiens qui cherchent une occasion de diversifier leur portefeuille ailleurs que dans les obligations ont un appétit insatiable à l'égard du rendement et ils veulent obtenir des taux supérieurs à ceux des CPG », affirme Luke Seabrook, directeur général exécutif des produits financiers chez BMO Nesbitt Burns Inc. « Les billets conviennent aux investisseurs qui ne souhaitent pas risquer leur capital mais qui, malgré tout, ne veulent pas rester passifs. »

Le scandale engendré par l'effondrement de Portus Alternative Asset Management Inc. de Toronto a attiré l'attention des organismes de réglementation sur le besoin de faire en sorte que les sociétés qui assurent la distribution effectuent un meilleur contrôle préalable et examinent soigneusement chaque caractéristique comme la structure et la garantie associée à des produits non traditionnels comme les BCP.

« Même si le produit de Portus était présenté comme un billet garanti, les fonds des clients étaient en réalité investis dans un compte géré de Portus qui avait d'autres obligations financières, et les actifs des investisseurs n'étaient pas directement garantis », confirme Shaun Devlin, directeur de l'application de l'Association canadienne des courtiers de fonds mutuels.

L'ACFM a récemment émis un avis visant à clarifier ses attentes relativement au contrôle préalable effectué par le conseiller à l'égard des billets, indiquant que les exigences liées à la connaissance du client font partie intégrante des obligations de base du conseiller, tout comme la connaissance du produit et le fait d'assumer la responsabilité de la vente. M. Devlin affirme qu'un examen plus approfondi devrait être effectué à l'égard des nouveaux produits ou des produits ayant une structure plus complexe, et que les cabinets-conseils ne devraient pas se contenter de se fier aux déclarations de l'émetteur. Ces cabinets devraient également déterminer clairement les investisseurs auxquels certains produits ne conviennent pas, et des limites de concentration devraient être attribuées aux titres particuliers ou aux catégories générales de produits.

L'avis de l'ACFM stipule aussi que « dans tous les cas, le processus d'approbation doit être indépendant et objectif. « De plus, « les cabinets doivent faire le suivi approprié de toute question qu'ils ont soulevée jusqu'à ce qu'ils soient convaincus de bien comprendre les produits qu'ils se proposent de vendre. »

« La complexité est un facteur dont les conseillers doivent tenir compte lorsqu'ils déterminent si un produit convient à leurs clients », conclut M. Devlin.

Investment Executive, le 16 février 2006